« Créez la vision la plus haute et la plus grande possible pour votre vie, car vous devenez ce que vous croyez » Oprah Winfrey
Lorsque nous lisons les biographies ou regardons les entrevues à propos de gens qui ont atteint le succès, un des éléments qui ressort toujours est que ces personnes avaient une vision claire de ce qu’ils désiraient atteindre.
Dans son livre Be useful, Arnold Shwarzenegger mentionne qu’il s’imaginait devenir champion de body-building pour ensuite devenir une vedette de cinéma, dès qu’il a vu Reg Park dans le rôle d’Hercule.
Cette vision lui a donné la motivation de se pousser au maximum au gym et le courage pour conquérir les États-Unis, tout d’abord au cinéma et par la suite sur la scène politique.
Si vous recherchez un livre inspirant, je vous le suggère. Si vous choisissez la version audio originale, c’est lui-même le narrateur et il injecte sa belle personnalité dans la lecture de l’ouvrage.
Une vision claire et concrète
De mon côté, j’ai toujours eu une vision claire de ce que je voulais accomplir dans ma vie personnelle : trouver l’amour (ce fut plus long que prévu, mais 25 ans plus tard je conclus que l’attente valait la peine, merci, Estel ♥), avoir des enfants (initialement 4, mais finalement 2 et c’est très bien comme cela), des petits-enfants (pas encore le moment) et vivre en santé le plus vieux possible (car j’ai peur de mourir).
Sur le côté professionnel, ce fut plus compliqué…
Grand partisan des Canadiens de Montréal, je voulais devenir commentateur sportif durant mon enfance. Curieux de nature, lors de l’adolescence pendant 5 minutes, j’ai voulu être médecin simplement pour voir ce qui se trouvait sous notre peau. Par la suite, je voulais devenir interprète ou traducteur.
Au Cégep, pour m’ouvrir des portes et avoir le plus gros défi, ce fut les sciences pures. Sur un coup de tête suivirent bac et maîtrise en chimie. Je repoussais mon entrée sur le marché du travail, car je ne savais vraiment pas ce que je voulais faire avec ma carrière.
La venue de mon premier garçon durant la rédaction de mon mémoire de maîtrise m’a forcé vers un emploi. Pour ceux qui sont passionnés par les sciences pures, je suis d’accord que c’est un monde fascinant, mais pas toujours payant. Mon premier salaire, après presque 7 ans d’université : 17.32$/heure en 2008.
Toujours sans vision sauf un désir d’avoir de plus grands défis que celui d’être analyste de laboratoire, j’ai accepté le premier poste qui me fut proposé sans même savoir ce que c’était.
Je me retrouve en 2010 avec un nouveau patron avec lequel j’avais eu une altercation verbale quelques semaines plus tôt. Je suis ultra stressé et j’ai peur que les événements passés m’attirent ses foudres. Aucunement.
En toute franchise, ce fut le meilleur patron que j’ai eu dans ma carrière et il demeure aujourd’hui une personne vers qui je me retourne quand j’ai besoin de support et clarification. Merci L-P.
Une révélation professionnelle
Dans une période d’une année, deux événements ont complètement changé ma vie professionnelle.

Durant mon évaluation annuelle, ce même patron a fini notre conversation en me disant que, pour moi, « the sky is the limit » et que je possédais tous les atouts pour réussir dans ma vie professionnelle.
Pour une personne manquant de confiance en lui, ce fut une révélation.
Par la suite, dans le cadre de mon cours d’autogestion de carrière durant mon MBA, que j’avais entamé initialement pour avoir une raison valable de quitter le travail, le soir, avant 19h, j’ai dû travailler sur mon plan de carrière pour les cinq prochaines années.
La vie me lançait le message d’arrêter de tourner en rond dans mon poste actuel et de réfléchir à la direction que je voulais prendre pour atteindre le succès et, encore plus important, me sentir valorisé et heureux au travail.
Ce travail de 5-8 pages fut, de loin, pour ma carrière, le document le plus important que j’ai écrit (bien au-delà de la centaine de pages de mon mémoire de maîtrise qui accumule la poussière dans ma bibliothèque).
Le fait de clarifier ma destination et les différentes étapes à franchir m’a permis de comprendre les actions que je devais accomplir pour faire de cette vision une réalité.
Cette vision était de devenir un gestionnaire bienveillant qui aide ses équipes à se dépasser afin d’aider mon employeur à atteindre ses objectifs.
J’ai utilisé mon parcours de vie professionnel pour faire le parallèle avec un élément important lorsque l’on discute de la vision des grands leaders : la vision du leader ne se limite pas à connaître le but à atteindre et donner un sens et une direction aux actions des membres de son équipe.
Bien que cette réalité renforce la motivation et l’engagement des employés, le secret réside aussi dans la capacité des leaders à inspirer et motiver les autres. Un leader qui communique clairement sa vision unit ses troupes, les incite à dépasser leurs limites et à travailler ensemble pour réaliser des objectifs communs.
Mon ancien patron avait une vision claire de ce que je pouvais accomplir, de mon potentiel dans un moment où mes propres pensées limitantes m’entouraient de brouillard. Je travaillais fort, je remplissais mes tâches dans des échéanciers souvent très serrés, mais je vivais le « jour de la marmotte « , concept de répétition sans fin : j’accomplissais les mêmes tâches avec l’espoir de résultats différents ce qui est absurde. J’attendais de recevoir une opportunité au lieu de provoquer cette opportunité. concept de répétition sans fin
Je me trouvais au sommet d’une montagne dans une noirceur absolue. Quand mon patron m’a donné sa lampe frontale, j’ai pu voir les possibilités infinies qui se trouvaient devant moi.
Un leader visionnaire renforce la résilience, inspire la confiance et l’unité en construisant une culture d’équipe forte. Sa confiance et sa vision se propagent chez les membres de son équipe et permettent l’atteinte de sommets inégalés.
Comme Morpheus dit à Néo lorsqu’il lui révèle la réalité de la matrice : « Je peux seulement te montrer le chemin, c’est à toi de le marcher », j’étais et demeure le seul responsable de la destination que je vais atteindre dans ma vie.
Au-delà de l’atteinte des objectifs, le leader visionnaire guide son équipe vers de nouveaux sommets.
Besoin d’aide pour améliorer vos compétences de leadership ou pour instaurer une culture de leadership bienveillant? N’hésitez pas à me contacter. C’est avec plaisir que je vous écouterai et vous fournirai les outils nécessaires pour l’avenir.
N’oubliez jamais : quel impact votre humeur a-t-elle sur votre performance et votre attitude générale? Imaginez si tous vos employés ou collaborateurs étaient heureux…
Carl-Michael Tessier | Coach en développement d’équipe performante et accompagnement sur mesure
« Une vision sans action est un rêve. Une action sans vision est un cauchemar. » ~Proverbe japonais
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