Tout commence par la confiance en soi
Ce n’est pas le fait d’avoir toujours raison qui engendre la confiance en soi, mais celui de ne pas craindre d’avoir tort. ~Peter T. McIntyre
J’aime bien cette citation de Peter T. McIntyre, peintre et auteur néo-zélandais, car elle fait un lien intéressant avec une autre qualité importante pour les leaders discutée dans un autre article : l’humilité.
Il nous est très difficile d’avouer nos erreurs et la peur de l’échec nous empêche souvent de bouger ou de sortir des sentiers battus, tuant ainsi notre esprit innovant. La confiance en soi reflète une assurance intérieure et une estime de soi positive qui permet de faire face aux défis, de prendre des décisions et d’agir.
L’illusion de l’infaillibilité
Personne ne s’attend à ce que vous ayez toutes les réponses et que vous soyez un expert dans tous les domaines. Les meilleurs leaders sont reconnus souvent à leur maîtrise du savoir-être combinée à une capacité d’adaptation et d’apprentissage au-dessus de la moyenne.
Ces qualités leur permettent de prendre les bonnes décisions dans la plupart des cas. Impossible cependant de toujours avoir raison. Quand vous avez tort, il y a seulement deux avenues possibles : essayer de défendre sa décision ou simplement avouer votre erreur.
L’erreur : une opportunité de croissance
Le réflexe de se défendre est tout à fait normal et il est très difficile de se trouver devant ses employés ou collaborateurs, avec confiance, lorsque vous êtes responsable d’une situation négative. Cependant, vos employés respecteront le fait que vous acceptez les conséquences de vos actions et ceci renforcera le fait que l’erreur fait partie du processus et permet l’apprentissage et la croissance de l’équipe.
Comme mentionné à maintes reprises maintenant, le statu quo assure un résultat constant et connu, mais les leaders veulent progresser ce qui amène des erreurs occasionnelles.
Il se peut que la source de la problématique soit un membre de votre équipe et il serait facile de dévier le blâme vers cette personne. Cependant, en tant que gestionnaire leader, vous êtes imputable des actions de vos collaborateurs.
À moyen et long terme, il sera beaucoup plus bénéfique pour les performances de l’équipe de le protéger plutôt que de le pointer du doigt. L’erreur est survenue et il n’y a aucun avantage à identifier un coupable.
Vous conservez la responsabilité d’expliquer l’erreur au responsable et de vous assurer qu’il comprend l’impact de son action et qu’il possède maintenant les compétences et les outils pour éviter que la situation se reproduise.
La problématique du blâme : protéger l’équipe
Le fait de le protéger devant le groupe devrait assurer son ouverture à la rétroaction et une volonté de travailler avec vous dans la recherche de solutions. Cela sera aussi positif sur sa confiance en lui.
Se faire pointer du doigt devant un groupe est humiliant pour tous et mine la confiance en soi et celle de la personne envers le leader. Cela envoie aussi le message de toujours réussir les assignations données par le patron sinon les échecs seront publics. Voie express vers la perte de cohésion et de support de votre équipe.
Le rôle du leader face au stress et aux défis
Parlant de cohésion, le leader possédant une bonne confiance en soi sera capable de maintenir une posture forte et en contrôle de ses émotions lorsqu’il fera face à des situations de stress ou lorsque l’équipe fera face à des défis importants.
Cette capacité à garder le cap assurera le calme des membres de son équipe donc la cohésion de la structure.
Il serait incorrect de croire que les leaders confiants ne sont pas impactés par la situation, car, comme nous tous, ils sont humains. Cependant, ils n’ont pas le luxe de succomber au stress, car ceci causerait une réaction en chaîne menant à la panique générale.
Aucune place non plus pour l’incertitude dans ces situations. Le leader doit demeurer assertif et en contrôle de la situation.
Un leader confiant inspire confiance et motivation chez ses collaborateurs. Un leader qui montre de l’assurance est perçu comme compétent, ce qui renforce son autorité et son influence. Ceux-ci sont plus enclins à suivre un leader qui croit en ses propres capacités.
Si nous résumons le tout en un petit paragraphe :
Qui veut suivre un patron ou un leader qui ne prend pas de décisions, qui hésite quand il prend la parole devant le groupe ou quand vous lui demandez ce que vous devez faire? Un leader confiant peut guider son équipe avec assurance, créer un environnement de travail positif et productif, et atteindre des objectifs ambitieux.
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Besoin d’aide pour améliorer vos compétences de leadership ou pour instaurer une culture de leadership bienveillant? N’hésitez pas à me contacter. C’est avec plaisir que je vous écouterai et vous fournirai les outils nécessaires pour l’avenir.
N’oubliez jamais : quel impact votre humeur a-t-elle sur votre performance et votre attitude générale? Imaginez si tous vos employés ou collaborateurs étaient heureux…
Carl-Michael Tessier, Gestionnaire et Leader d’Équipe
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